Bienvenue sur le blog Valeurs@joutées Coaching « le Blog qui vous donne des clés pour avancer ! »
Je m’appelle Edith Lafargue. Ex Drh, je suis Coach Professionnelle
Envie de donner du sens à votre carrière, d’aligner qui vous êtes et ce que vous faites, et de démultiplier votre impact ? Vous êtes au bon endroit !
Apprendre à maîtriser ses émotions ? Découvrez ici 3 clefs pour maîtriser ces softs skills essentielles dans notre vie de tous les jours.
Dans le blog 004, je vous parlais de 4 clefs pour bien choisir ses priorités. Une des priorités c’est la gestion de notre énergie.
Vous me direz, quel rapport avec les émotions ? Et bien justement ! Les émotions, lorsque nous n’arrivons pas à les gérer, sabote notre énergie positive, limitent nos actions, notre créativité et notre potentiel. Apprendre à reconnaître et maitriser ses émotions sont des « softs skills » essentielles dans la vie personnelle et professionnelle.
C’est quoi les émotions et à quoi ça sert ?
Les émotions qui parfois nous bloquent et nous font souffrir, sont au mental ce que la douleur physique est au corps. C’est un signal exprime un besoin. . Apprendre à les reconnaitre pour comprendre notre besoin va vous aider.
Il y a 4 émotions de base la joie, la peur, la colère, la tristesse. Chaque émotion va nous pousser à agir d’une certaine façon.
Ce que chaque émotion veut vous dire :
La joie, nous apporte un sentiment de bonheur que l’on a envie de partager. Ce n’est pas un état permanent. Nous sommes de temps en temps dans le bonheur, ou dans « la bonne heure ». C’est un état ponctuel, plus ou moins long, mais qui ne dure pas. Quand la joie est là il faut en profiter et la cultiver car elle nous donne de l’énergie. Notre besoin : Rayonner. La réaction : Partager.
La peur nous indique qu’il faut être en alerte, il y a une menace réelle ou imaginaire. Elle met en avant les risques potentiels d’une situation si nous ne bougeons pas. La réaction à la peur est la fuite ou l’évitement. Notre besoin : Nous protéger. La réaction : La fuite.
La colère nous indique qu’une de nos valeurs a été touchée. Nous avons le sentiment de ne pas avoir été respecté. Ou encore, d’avoir été bousculé dans notre intégrité physique ou morale. Elle peut être mentale sous forme de résistance passive ou active ce qui va générer un conflit. Elle peut aussi être physique. Notre besoin : Etre respecté. La réaction : la lutte.
La tristesse nous indique que quelque chose est terminé. Nous pouvons nous sentir victime, ressentir du regret, du remords, de la culpabilité. Elle nous indique qu’il faudra passer à autre chose. Notre besoin : être consolé, avoir de l’aide. La réaction : le repli
Mais d’où viennent mes émotions ?
L’émotion est produite par une pensée. Elle fait référence à quelque chose que vous avez enregistré consciemment ou inconsciemment dans votre cerveau. C’est votre base de données personnelle qui vous sert de référentiel. Cette pensée est colorée d’une charge positive ou négative, plus ou moins émotionnelle. En fonction de ce que vous avez enregistré dans votre enfance et dans vos expériences du passé, vous allez réagir d’une certaine façon.
Attention l’émotion c’est le symptôme. La cause ce sont vos pensées, puisées dans votre « référentiel ».
Comment maitriser mes émotions en 3 étapes ?
La première étape consiste à repérer votre émotion. Il faut vous en dissocier, la nommer et repérer ou elle se situe dans votre corps.
La seconde étape consiste à l’accueillir. Accepter d’avoir peur, d’être en colère ou d’être triste, permet de faire de la place à cette émotion, de ne pas être dans le déni et de pouvoir « la traiter ».
La troisième étape consiste à repérer la pensée associée à cette émotion. Pourquoi avez vous peur, ou êtes vous en colère, ou êtes vous triste ? Il faut repérer la première pensée associée à cette émotion, qui s’appelle « la pensée racine ».
Pour que cela soit plus clair je vais prendre un exemple.
Une personne que nous appellerons Sophie, a du mal à s’exprimer en réunion. Lorsque je lui demande ce qu’elle pense à ce moment là elle me répond. Je pense que je n’ai rien d’intelligent à dire, que je vais rougir, bafouiller.
L’émotion qu’elle ressent c’est la peur de ne pas être à la hauteur, d’être ridicule, ou du regard des autres. Le résultat c’est qu’elle ne parle pas en réunion ou très peu, et qu’elle se sent frustrée.
En réalité, ce sont ses pensées qui entrainent cette émotion de peur. Sa réaction c’est la fuite. En ne prenant pas la parole elle ne s’expose pas, elle évite la situation. Mais le résultat ne la satisfait pas.
Sophie peut apprendre à maitriser son émotion de peur, en travaillant la cause c’est à dire « en pratiquant l’exercice de repenser ses pensées ». Si elle ne traite pas la cause, le symptôme de peur dans ce contexte, reviendra tôt ou tard.
Comment repenser ses pensées ?
Je vais vous expliquer comment faire en 5 étapes, en prenant l’exemple de Sophie.
Je vous propose de prendre une feuille de papier, un stylo et d’écrire.
- Le contexte : Décrivez la dernière situation ou vous avez vécu une émotion désagréable. Ensuite résumez la en une phrase « factuelle ». Dans l’exemple de Sophie ce serait : A la dernière réunion d’équipe, je ne me suis pas exprimée.
- La pensée : Qu’elle est la première pensée qui vous est « tombée dans la tête » au moment où la situation s’est produite ?. Sophie nous a dit : Je pense que je n’ai rien d’intelligent à dire, je vais rougir, bafouiller.
- L’émotion : Inscrivez l’émotion associée. Pour Sophie c’est la peur.
- Comportement : Indiquez ensuite ce que vous avez fait dans cette situation. Pour Sophie elle a évité la situation.
- Le résultat : Ce que vous avez obtenu, et si vous étiez satisfait. Sophie, n’est visiblement pas satisfaite.
Comment repenser mes pensées ?
Toujours dans le cas de Sophie, nous avons vu qu’il est probable qu’elle fonctionne sur un mode « automatique » par rapport à un référentiel passé. Elle a appris à ne pas « s’exposer » pour se protéger. Ce comportement, qui l’a peut être protégé dans le passé, n’est peut être plus approprié. Aujourd’hui elle a le choix. Elle peut décider de continuer quand c’est nécessaire ou de changer. Pour cela elle peut apprendre à « repenser ses pensées »
Imaginez pour elle une autre pensée « ouvrante » par rapport à cette situation. Par exemple, mon point de vue est aussi important que celui des autres. Ou, lorsque je m’exprime en one to one avec mon boss, il trouve souvent que j’ai des bonnes idées et que mon point de vue est intéressant. Ou encore, donner mon point est utile aux autres et permet d’éviter des erreurs etc
Elle pourrait alors décider lors de la prochaine réunion de reprogrammer ses pensées, et de prendre la parole une fois pour commencer, puis lors des prochaines réunions, s’autoriser à intervenir d’avantage.

Echec-Succès-Vaincre-sa-peur-de l’échec. Valeursjoutéescoaching.com
Et vous ? Avez-vous identifié des situations dans lesquelles vous êtes bloquées ?
Avez vous identifié la pensée racine ? Cette pensée vous aide t’elle maintenant ?
Au niveau de cette pensée, vous avez peut-être eu une expérience similaire (consciente ou inconsciente) dans votre passé. La situation que vous vivez aujourd’hui fait échos avec votre passé. Mais c’est le passé.
Si nous vivons et prenons nos décisions en regardant dans le rétroviseur, nous ne pouvons pas aller de l’avant. Grace à la plasticité de votre cerveau, vous pouvez apprendre à sortir de cette pensée automatique qui s’appuie sur le passé, et qui vous limite. Vous pouvez décider en passant sur le mode adaptatif, de créer une autre pensée qui va venir « écraser » la pensée du passé. Vous pouvez décider de repenser vos pensées.
Alors, Quelle est la pensée limitante, que vous pourriez remplacer pas des pensées ouvrantes. Celles qui vont vous aider à dépasser vos difficultés.
Remplacer la pensée limitante (pensée racine) par des pensées ouvrantes c’est le premier pas. Ensuite il faut passer à l’action et osez changer le comportement. Et recommencer si cela ne marche pas la première fois ! Cela se fait petit à petit, ou d’un coup. Et ça marche !
Ce travail d’observation de ses pensées est indispensable. Il vous permet de mieux comprendre votre fonctionnement. Cela va vous aider à réduire vos tensions intérieures.
En synthèse ?
Apprendre à repenser ses pensées c’est apprendre à mieux nous servir de nos émotions. C’est se redonner « du temps de cerveau disponible » pour créer ce que l’on veut dans sa vie. C’est se placer au niveau « observateur » de ses pensées, sans se juger, ou se flageller. Juste se dire, « tiens je pense cela, pourquoi, je garde ou pas ». Vous pouvez ensuite décider « en conscience » de ce qui est le meilleur pour vous, en faisant vos « abdominaux du cerveaux », c’est à dire repenser vos pensées.
Au fond vous allez-vous rendre compte que c’est souvent votre perception d’une situation qui va induire votre pensée. Puis vous allez avoir une émotion, et un comportement. Si vous changez cette perception (pensée), vous changez votre émotion.
Pour maîtriser vos émotions souffrantes, il faut maîtriser vos pensées limitantes. Cela s’apprend et ça change la vie.
La citation : « Nous ne sommes pas responsable de nos émotions, mais nous sommes responsables de ce que nous en faisons.
Et la question « Et vous, quelles sont les situations qui vous limitent, et quelles sont les pensées « racines » associées ?
Vous avez aimé cet article ?
Abonnez vous au blog (en haut à droite)
Partagez le sur les réseaux sociaux,
ou laissez un commentaire (ci-dessous) – Merci
Bonjour et merci Edith pour toutes ces infos sur les émotions.
Pensez-vous que la PNL peut permettre une meilleure maîtrise de ses émotions ? Que ce soit personnel ou dans le cadre professionnel.
A très vite
Amanda
Bonjour Amanda, merci de votre commentaire.
Une émotion est un « signal » qu’il faut apprendre à décoder car derrière chaque émotion il y a un besoin qu’il est nécessaire de reconnaitre. Il est également important d’en comprendre la source, à quoi la situation fait échos, ce que cela vient réveiller ou toucher, afin de traiter la cause et non pas uniquement le symptôme. Différents outils peuvent être efficaces, la PNL en est un, parmi d’autres. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger sur ce sujet. Bonne Journée – Edith