Peur de l’échec ? 5 recettes de grand-mère.
Vaincre la peur d’échouer 5 clés pour avancer !
Aujourd’hui nous allons voir comment vaincre la peur d’échouer. Hier c’était la journée des grands-mères. Je suis moi-même grand-mère, alors je vais illustrer mon propos avec une petite anecdote familiale.
La semaine dernière je gardais deux de mes petites filles « Rose et Camille » d’environ 4 ans.
Toujours en quête d’idées pour les occuper, j’avais acheté un jeu de « petit chevaux ». Elles étaient contentes car c’était la première fois qu’elles y jouaient. Après avoir expliqué les quelques règles, nous commençons à jouer. Le premier tour se passe bien. Mais au deuxième tour, Rose « saute » le cheval de Camille. Toute contente Rose éclate de rire et dit à Camille tu as perdu, tu as perdu.
Immédiatement Camille arrête de jouer. J’ai beau lui dire, viens, tu vas voir, c’est amusant, la prochaine fois ce sera toi, c’est drôle, ce n’est qu’un jeu. Rien à faire, elle lâche l’affaire et quitte la pièce.
Que s’est il passé ?
Qu’à t’elle pensé dans sa tête ? Quelle émotion a-t-elle ressenti ? Elle ne voulait plus jouer, pas réessayer. Pourquoi ? Pour ne pas ressentir quoi ?
En fait, pour ne pas risquer de ressentir une des cinq émotions négatives qui nous connaissons tous.
- La tristesse, de ne pas avoir pas réussi.
- La colère, d’avoir été battue.
- La peur, de perdre une nouvelle fois.
- La honte, face au regard des autres.
- Le dégout, face à ce qu’elle ressent comme malchance.
Et, aux yeux de qui, les siens ou ceux des autres ?
Et voilà comment chacun (e) de nous va “engrammer” dans sa tête une peur de l’échec.
Si Camille ne joue plus au petit chevaux, ce n’est pas la fin du monde. Mais imaginez d’autres situations : examens, permis de conduire, apprentissage d’une langue, sport, parler en public, demander une augmentation de salaire, s’engager dans la vie amoureuse, jouer au loto etc ..
En ne réessayant pas, elle se prive de se servir de ces émotions et d’en faire un moteur.
Mais elle se prive aussi de la joie, qui est notre émotion préférée ! La joie de recommencer, de ressentir de l’espoir, la joie de jouer, et peut être la joie de gagner cette fois !
On peut aussi apprendre à transformer nos émotions confrontantes en moteur :
- La peur de ne pas gagner peut devenir un défi du style “j’ai peur mais j’y vais quand même“. Je transforme ma peur en courage.
- La colère peut se transformer en esprit de compétition, du genre « elle va voir ce qu’elle va voir la petite cousine ».
- La tristesse peut se transformer en espoir. Elle peut se dire, je suis triste d’avoir perdu, mais il faut passer à autre chose. En rejouant je peux réussir et connaitre la joie.
C’est quoi l’échec ?
Un « échec » ou une contre-performance, c’est juste la non obtention d’un résultat que l’on avait imaginé. On s’attendait à quelque chose, on avait mis en place des actions (ou non, dans ce cas on est moins surpris de ne pas atteindre le résultat) et finalement, ça ne marche pas.
Ce n’est rien de plus que cela.
Mais par nos pensées, nous allons y voir un échec. A nos yeux, ou dans le regard des autres.
Camille ne s’attendait pas à se faire « sauter » son cheval. Elle a vécu cela comme un échec à ses yeux ou dans « sa pensée » de notre regard sur elle.
Mais pour décider de pas voir dans la non atteinte d’un résultat, « un échec », encore faut-il savoir dissocier, ses pensées, ses émotions et son comportement. Et apprendre à ne pas se laisser guider pas un comportement « automatique » qui est le fruit d’un « souvenir conditionné » que l’on a « engrammé » dans son passé et dans son cerveau.
Pourquoi la peur de l’échec ?
En fait nous n’avons pas peur de l’échec, mais de ce que nous allons ressentir. Ce ressenti vient de notre pensée, en référence à un passé ou à une peur projetée dans le futur.
Je vais vous prendre l’exemple de la recherche d’emploi. Vous avez passé plusieurs entretiens et au final vous n’êtes pas retenu(e). Le fait « factuel » c’est : je n’ai pas le job.
Mais en fait, ce n’est pas « le fait de ne pas avoir le job » qui rend l’échec douloureux. Ce sont toutes les pensées que vous allez avoir à propos de vous et de cette situation. Par exemple, “Je n’ai pas eu les bonnes réponses, les autres sont mieux que moi. Ou encore, je n’ai plus aucune perspective, je vais devoir tout recommencer. En aussi, que va dire mon conjoint, mes parents, mes amis, les autres, mon banquier, je n’y arriverai jamais“. Vous pouvez aussi avoir peur des conséquences, je n’ai pas eu ce job, je vais avoir des problèmes d’argent etc ..
C’est donc vous, avec vos pensées qui allez créer cette peur, qui est souffrante. Les émotions ne viennent pas des faits, mais de toutes les pensées que vous créez dans votre tête et qui vont créer des émotions désagréables.
Donc, lorsque l’on a peur de l’échec, c’est que l’on a peur de ressentir des émotions, d’angoisse, de découragement, de panique, de déception, de jugement de soi-même ou des autres. Et on cherche à les éviter à tout prix. Mais les émotions « même si elles sont souffrantes », n’ont jamais tué personne. En revanche elles peuvent « tuer nos énergies », et celles des autres.
Dans le cas de Camille, sa peur de ressentir une émotion négative à « tué » son envie de jouer et de s’amuser. Et aussi la nôtre, puisque nous avons arrêté de jouer.
5 clés pour vaincre la peur d’échouer
Vous hésitez à vous lancer par peur de l’échec, ou de regretter votre décision. Dans une situation de reconversion professionnelle, par exemple, par peur de l’échec, nous passons souvent des mois à peser le pour et le contre. 5 clefs pour vous aider à sauter le pas ou pas :
1ère Clef : Etre clair sur votre objectif et votre “QPPPP”.
Vous pouvez télécharger içi un exercice que je propose en coaching le QPPPP… qui vous interroge sur votre : Quoi, Pourquoi, Pour qui, Pour quoi, Pourquoi pas ?
Savoir pourquoi vous désirez cet objectif, c’est la clef de votre énergie positive qui va attirer des éléments positifs. Avec cet exercice d’introspection personnelle, vos allez explorer vos motivation réelles, du style …« pourquoi je veux faire cela, quelles sont mes motivations, mes moteurs, pour qui, ce que j’ai à y gagner, ce que j’ai à y perdre, que vais-je ressentir si je le réalise, si je ne le réalise pas, si j’ai du succès, ou si c’est un échec ».
Et ensuite décider « en conscience », de le réaliser, de le différer pour mieux le préparer ou de l’abandonner. Une fois votre décision prise, vous devez vous dire que c’est la bonne décision et ne pas y revenir.
2ème clef : Se donner toutes les chances de réussite
Se donner les bons moyens, matériel, humain, financier, de temps, et d’énergie mentale. Il peut y avoir des choix à faire.
Si vous avez un objectif très ambitieux et peu de moyen, ou que vous souhaitez le réaliser dans un temps trop court, vous allez vivre une tension interne qui consomme de l’énergie. Vous vous mettrez alors en risque d’échec, avant même d’avoir commencé.
Si vous vous dites, je vais louper, vous avez toutes les chances de mettre en place une prophétie auto-réalisatrice. Vous allez programmer votre cerveau à échouer. Le meilleur antidote c’est de « visualiser votre succès ».
3ème clef : Calmez la peur, démystifiez l’échec
Il faut accepter que lorsque vous jouez, c’est pour gagner, mais qu’il y a aussi un risque de perdre. Quand on tente quelque chose, il y a une chance sur deux pour que cela ne marche pas du premier coup. Quand vous acceptez l’idée d’échouer, vous augmentez vos chances de réussir. Il faudra que j’explique cela à Camille la prochaine fois que nous jouerons aux petits chevaux.
Enfin, Il y a aussi le fait que pour obtenir quelque chose il faut parfois laisser autre chose. Si vous vous lancez dans une reconversion professionnelle qui vous inspire, vous perdrez peut-être dans un premier temps une situation sécurisante. Cet inconnu vous fait peur. Il faut l’accepter, pour retrouver une situation plus satisfaisante et plus tard, des revenus à la hauteur de vos attentes.
La peur vous paralyse, vous fait perdre vos moyens, ou vous amène à procrastiner.
Pour cela il faut calmer votre peur. Vous dire que quel que soit le résultat que vous aurez, vous aurez la satisfaction de l’avoir fait. Vous aurez tenté et appris de nouvelles choses, c’est excellent pour l’estime de soi. Vous aurez peut-être des remords, mais ce sera l’objet d’un autre article.
4ème clef : Relativisez le succès et l’échec
Au fond il n’y a ni succès ni échec dans la vie. Si vous vous dites que la vie c’est juste une suite d’expériences, ça ma mieux déjà ! Certaines sont considérées comme positives car elles apportent le succès. D’autres sont considérées comment négatives et s’appellent l’échec.
On ne peut pas avoir que des succès dans la vie ni que des échecs. Dans les échecs il y a toujours des enseignements à tirer. Par exemple :
- Si c’est un échec, c’est quoi les bons côtés ?
- Quels sont les nouvelles connaissances ou compétences acquises ?
- Dans cet échec, quels ont été les enseignements ?
C’est parfois difficile lorsque vous êtes « sur le coup », mais après si vous cherchez bien, vous allez en trouver.
5ème clef : Recommencer
Il n’y a ni succès, ni échecs seulement des enseignements. Quels sont ceux que vous tirez ?
L’échec que vous avez vécu c’est peut-être juste un signal que vous n’avez pas entrepris toutes les actions pour réussir. Et plutôt que de “vous prendre la tête” avec des pensées du style « je suis nul (le) », vous pouvez utiliser votre énergie à réfléchir sur le pourquoi de votre contre-performance.
Et vous demander qu’elles sont les actions vous pourriez mettre en place pour mieux réussir la prochaine fois. Vous pensiez que vous aviez tout fait. A priori ce n’était pas les bonnes actions, ou elles étaient insuffisantes. Reposez-vous ces questions, et n’hésitez pas à vous faire aider pour réussir la prochaine fois.
Le coaching et l’astrologie peut peut vous aider !
En synthèse
La meilleure façon de ne pas avoir d’échec c’est de ne rien tenter. C’est décider de « vivre dans un pot de fleur », de ne prendre aucun risque et donc de ne jamais connaître l’échec, ni le succès d’ailleurs. Ça risque d’être un peu terne.
Dans toutes les choses que nous entreprenons il y a le but, c’est ce que nous visons, et il y a aussi le chemin. Quel que soit l’issue les deux sont passionnants.
La question : Qu’avez-vous en ce moment envie d’essayer, mais que la peur de l’échec vous empêche de faire ?
Alors on y va ?
Découvrir içi qui je suis et comment içi l’astro-coaching peut vous aider ?